Commencer par le début des « aventures de Jiminy et Céline »
– Alors Céline as-tu trouvé réponse à ma question ?
– Tu es encore là toi ? Tu ne lâches pas la grappe. Hein ? Hé hé normal pour un criquet, tu dois aimer les raisins ??? Dis-je avec fierté d’avoir mouché le criquet.
(Mot de l’auteur : ok je sors…)
– J’aime ton humour, répondis Jiminy Criquet.
(Mot de l’auteur : ok je reviens !)
– Oui, j’ai réfléchi un peu à ce que tu m’as dit hier. Ça m’a fait penser aux comportements similaires que je peux avoir aussi avec les gens.
– Explique
– Ben, je me rends compte que j’aimerais que les gens soient comme je voudrais en fait. En toute sincérité, si les gens faisaient comme moi, ou un peu du moins, le monde irait beaucoup mieux.
– Ah bon ?
– Oui ! carrément. Il y aurait déjà plus de guerre dans le monde, on planterait des arbres. On respecterait la vie. On s’aimerait tous, on s’offrirait des fleurs. On serait enfin en paix avec tout le monde. Plus personne ne fermerait la porte de chez soi, plus de frontières, les religions et les politiques auraient une vision…
– Je vois
– Ah toi aussi tu es d’accord avec moi ?!
– Ce n’est pas ce que j’ai dit. J’ai juste dit je vois, dans le sens je comprends.
– Ah oui, j’ai compris que tu as compris. Tu coupes le cheveu en quatre un peu non ?
– Je souhaite t’amener au-delà des apparences, au- delà des frontières du réel. Au-delà de ce que la majorité des personnes prennent pour vrai et qu’ils ont accepté pour la normalité.
– ???
– « Ce n’est pas parce qu’ils sont nombreux à avoir tort qu’ils ont raison. »
– C’est de Coluche ça !
– Oui la sagesse est partout, il suffit d’apprendre à la regarder. A aller au-delà du réel. Scully et Mulder nous l’on déjà dit
– Voilà que tu me cites X-files maintenant
– Je vais même faire mieux, je vais te mettre dans l’ambiance
– Non, sérieux !
– Oui tout à fait. Le problème réside dans le fait que tu as des attentes irréalistes sur les gens.
– ???
– En d’autres mots tu souhaites qu’un chat aboie ! Et pourtant tu as pris un chat pour les caractéristiques du chat
– Ah oui, effectivement.
– Le problème et la solution ne sont pas à l’extérieur de toi. Le problème n’est pas le couteau, c’est la manière de l’utiliser. La solution n’est pas de supprimer les couteaux mais d’apprendre à s’en servir à bon escient.
– Ok, je te suis. Et comment on fait ça ? Je suis un cours de master chef ?
– Tout à fait
– Euh… J’étais ironique
– Et pourtant c’est atteindre la maitrise qui te permettra d’exceller, de t’âme muse hey !
– Ironique de la part d’un criquet d’utiliser le langage des oiseaux
– Jouer sur l’homophonie, c’est-à-dire les mêmes sonorités, permet de faire dire aux mots bien plus qu’ils ne signifient. C’est comme dans le petit prince d’Antoine Saint-Exupéry.
– Ok
– Alors que souhaites-tu vivre Céline ?
-…. Je… Je souhaite que les gens puissent…
– Que souhaites-tu vivre pour toi ? Laisse le libre arbitre aux gens de vivre leur vie comme ils le souhaitent, cela leur appartient.
– Je…. Je souhaite… être en paix
– Effectivement, tu ne pourras vivre dans un monde de paix, si tu n’es pas en paix à l’intérieur de toi m’aime. C’est la première étape !
– Être en paix avec moi m’aime… Ces paroles vibraient en moi telle une grande révélation.
Apprendre à se connaître, à s’aimer soit même en conjugant agaper en tout temps.