Chapitre 3 : Sans le savoir

Commencer par le début des « aventures de Jiminy et Céline »

– Jiminy ?!
– …
– Ji-mi-ny !
– Oui Céline, je suis là.
– Ben alors tu étais inconscient ? Eh pas mal celle-là, la conscien…
– Oui, je sais la conscience inconsciente… Ah Céline ! répondis Jiminy en souriant. Que puis-je faire pour toi ?
Avec les 32 dehors, je répondis :
– Je voulais revenir sur ce que tu m’as dit samedi dernier, au sujet d’avoir des attentes irréalistes sur les gens. Qu’est-ce que tu veux dire par là ?
– Je vais te raconter une fable :

« Le cafard sifflant dit au tigre : L’herbe est bleue. Le tigre rétorque : « Non, l’herbe est verte. » La dispute s’envenime, et tous deux décident de la soumettre à l’arbitrage du lion, « le roi » de la jungle. Bien avant d’atteindre la clairière, où le lion se reposait, le cafard sifflant se met à crier « Votre Altesse, n’est-ce pas que l’herbe est bleue ? » Le lion lui répond : « Effectivement, l’herbe est bleue. » Le cafard siffleur se précipite et insiste : « Le tigre n’est pas d’accord avec moi, il me contredit et cela m’ennuie, s’il vous plaît, punissez-le. » Le lion déclare alors : « Le tigre sera puni de 5 ans de silence. » Le cafard sifflant sauta joyeusement et continua son chemin, heureux et répétant : « L’herbe est bleue… » Le tigre accepta sa punition, mais demanda une explication au lion : « Votre Altesse, pourquoi m’avoir puni, après tout l’herbe est verte. Le lion lui dit : « En effet, l’herbe est verte. » Le tigre surprit, demande : « Alors pourquoi me punissez-vous ? » Le lion lui explique alors : « Cela n’a rien à voir avec la question de savoir si l’herbe est bleue ou verte. La punition arrive parce qu’il n’est pas possible qu’une créature courageuse et intelligente comme toi perde son temps à discuter avec un cafard. La pire… »

– Oui je connais la suite interrompais-je :
« La pire perte de temps est de discuter avec un fou et un fanatique qui ne se soucie pas de la vérité ou de la réalité, mais seulement de la victoire de ses croyances et de ses illusions. Ne perdez jamais de temps dans des arguments qui n’ont aucun sens… Il y a des gens qui, quelles que soient les preuves que nous leur présentons, ne sont pas en mesure de comprendre, et d’autres sont aveuglés par leur ego, leur haine et leur ressentiment, et la seule chose qu’ils souhaitent, c’est d’avoir raison même s’ils ont tort. Quand l’ignorance crie, l’intelligence se tait. Notre paix et notre tranquillité n’ont pas de prix. »
– Oui c’est bien la fin de la fable
– Franchement, je trouve cela un peu facile, grommèle-je.
– Comment ça demanda Jiminy ? avec la voix emplie d’empathie.
– Oui, il y a des gens qui ne se rendent pas compte qu’ils sont devenus fanatiques. Pour eux, c’est normal de s’enfermer dans des modes de pensées. D’ailleurs pour eux ce n’est même pas le sujet, ils sont convaincus que leur mode de pensée est la vérité, est bon et fait du bien. Ils ne peuvent considérer l’opinion d’autrui. D’ailleurs les autres, ont forcément tort ou simplement essaient de les nuire.
– Et plus tu prends le temps d’expliquer plus, c’est toi qui ne comprends pas, qui essaie de les contraindre dans leur manière d’être ?
– Oui tout à fait, répondis-je avec la sensation enfin, d’être comprise.
– Et, ils feront tout pour te discréditer alors que tu essaies de les aider.
– Oui exactement, pleurai-je. Que faire ? Mais que faire ? je ne pouvais me résoudre à me taire et laisser les autres dans leurs contradictions douloureuses. Comment les aider à comprendre que ce sont leurs propres modes de pensée qui les font souffrir ? me questionnais-je inlassablement.
– L’enfer est pavé de bonnes intentions !
– Hein ?
– Agir pour le bien d’autrui sans son consentement c’est agir à la place de l’autre : « faire à la place » revient à « faire sans l’autre », donc « faire contre ».
– Les yeux larmoyants, j’écoutais avec attention : je m’éveillai. Jiminy me proposa, avec une voix aimante, claire et présente :
– Réécris la fable afin qu’elle corresponde à tes valeurs…
– Je peux la réécrire ? exclamais-je interloquée, sceptique puis vivement intéressée.
– Oui, écris, réécris, créé, cocréé jusqu’à ce que les mots de ta vie te représentent.

Lire la suite des aventures… 

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